L’histoire de la Green Line gallery commence à Chicago, dans l’Illinois, aux États-Unis. En avril 2024 j’arrive dans cette ville captivante où les murs sont couverts de street-art. La première fresque monumentale que je remarque est signée Shepard Ferey – Obey. Son style reconnaissable par millier colle parfaitement à la brique du bâtiment qu’il recouvre.
À ma sortie de la Blue line, l’odeur du printemps, du tabac et de la majiruana imprègnent les rues. Sous le célèbre Loop, cette incroyable structure métallique suspendue en guise de métro, demeurent les restes du passé sulfureux de Al Capone. Le blues est partout. À ne pas confondre avec le jazz pour les locaux, notamment au Buddy Guy’s Legend. D’autant plus si vous rencontrez Johnny. Il est l’un des managers du lieu et l’agent du célèbre musicien du même nom. Il connaît chaque artiste de la ville, chaque établissement et les futurs « Jimi Hendrix« .
J’ai arpenté la ville d’Est en Ouest et du Nord au Sud. J’ai rencontré des galeristes, visité des galeries. J’ai erré dans les musées. J’ai flâné sur les bords du lac. J’ai couru dans les parcs. J’ai discuté avec des artistes. Je me suis imprégnée de chaque m2 sans jamais perdre mon objectif : rentrer en France et se démarquer avec l’ouverture d’une galerie d’art qui se distingue pour son éthique GREEN et son humanisme.
ÉCLAIRCIE OU RÉVÉLATION
Un jour, sur le chemin du Garfield Park Conservatory, tout s’est clarifié. J’ai emprunté la Green line depuis Roosevelt. Pour finalement m’arrêter déjeuner à Time out Market. Un plat grecque plus tard, je retourne à ce même arrêt CTA pour finalement remarquer qu’il porte le nom qu’est mon prénom « Morgan« . L’arrêt débouche sur Morgan Street. La station est moderne, l’environnement est marqué par ses murs taggués et les bars sont branchés. Auparavant, j’eue l’idée d’appeler la galerie « la Green galerie ». Mais le nom était déjà pris par un galeriste polonais et une galerie d’art dans le Milwaukee. Cet instant fut le tournant. Ma galerie d’art s’appellera « The Green Line gallery« .
Étonnement, Chicago est l’une des villes les plus vertes des États-Unis. Son vaste réseau de transports en commun est élaboré et pensé durablement. Le groupe CTA a pour objectif d’utiliser 100 % d’énergie propre à l’horizon 2040. Chaque année, ils réduisent de 10 % leurs émissions de gaz à effet de serre. La ville possède un agenda environnementale avec une planification urbaine écologique importante. De nombreux bâtiments obtiennent un rendement énergétique élevé. Plus ce rendement est élevé, moins il y a de pertes d’énergie entre l’énergie consommée et la performance réalisée. Aussi, plusieurs hectares de terrains sont consacrés aux espaces verts. L’agglomération de Chicago fait vivre et aménage plus de 5 hectares de parcs et jardins urbains. La ville excelle dans leur entretien.
Je n’ai pas toujours été sensible à l’environnement mais j’ai toujours aimé la nature. Ce sont mes années passées auprès d’une institution sur le Rocher monégasque qui m’ont révélé cette nécessité de protéger notre cadre de vie. Consommer intelligemment, aimer notre environnement et le protéger chacun à son échelle. Pour ma part, TGL gallery se démarque pour son réseau d’artistes GREEN et investit. Que ce soit dans le choix des médiums, dans la démarche artistique ou le processus de création, la sélection rigoureuse des oeuvres présentées marque la sensibilité des artistes face à la fragilité de notre monde.
Si vous êtes ici, ce n’est pas pour réaliser une simple opération comptable. Vous n’achetez pas de l’art uniquement à des fins d’optimisation fiscale. Vous êtes sur mon site parce que faire l’acquisition d’une œuvre doit être un réconfort pour les yeux et une forme d’apaisement pour l’esprit. D’autant plus, quand vous contribuez, à faire connaître, aimer et protéger notre environnement.
Morgane, Fondatrice TGL gallery
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